Il eft important encore de ne pas perdre de vue que l’on doit en partie la grande vogue du tabac en France, à la perfection des manufactures royales ; & comme cette perfection eft le réfultat d’une longue fuite d’obfervations, ce feroit courir un rifque fans utilité, que de détruire des fabriques confommées dans leur art, pour y fubfituer une multitude d’établiffements conduits par des particuliers, & qui pourroient fouvent, à l’envi les uns des autres, chercher l’épargne au détriment de la qualité.
De l’administration des finances de la France par M. Necker (M. DCC. LXXXIV), tome II, page 111